Il est souvent difficile de distinguer les faux médicaments des vrais, d’un seul coup d’œil. Ils imitent souvent les vrais médicaments à la perfection, notamment au niveau de l’emballage et de l’étiquetage. Le réseau des faux médicaments ne cesse de prendre de l’ampleur, surtout sur le continent africain. Pourtant, c’est un fléau qui peut couter la vie de ses victimes. Mais de quoi parle-t-on exactement lorsqu’on parle de faux médicaments ?
Qu’est-ce qu’un médicament ?
Selon l’OMS (Organisation mondiale de la santé), le médicament est défini comme étant « toute substance ou composition qui possède des propriétés préventives ou curatives à l’égard des maladies ». Le médicament désigne également toute substance ou composition qui peut être administrée à un être humain dans l’objectif d’établir un diagnostic médical ou de corriger, restaurée ou modifier les fonctions physiologiques chez l’homme.
Qu’est-ce qu’un médicament falsifié ?
« Pharmaceutiquement » parlant, tout acte consistant à altérer de manière volontaire une substance, ou tout autre élément, dans l’objectif de tromper. L’OMS a défini les médicaments contrefaits comme étant des médicaments qui ont été frauduleusement et délibérément, dotés d’une étiquette qui n’indique pas sa véritable identité, sa véritable source ainsi que ses véritables composants. L’OMS emploie le terme contrefait pour désigner ces médicaments puisqu’ils peuvent imiter des médicaments génériques ou des médicaments avec les mauvais ingrédients. Parfois, ils peuvent contenir les bons ingrédients, mais en quantité insuffisante. Il en est de même pour le principe actif. La branche de la pharmacie préfère utiliser le terme falsifié afin de mettre l’accent sur les risques vis-à-vis la santé publique. Le terme contrefaçon, quant à lui, insiste plutôt sur les risques d’atteinte aux droits intellectuels.
A propos des médicaments génériques
Les médicaments génériques sont ceux qui font exception dans cet article. Ce sont des copies des médicaments princeps dont la fabrication a été autorisée. Effectivement, la loi autorise ces copies à partir du moment où le brevet du principe actif du dit « médicament de référence » est devenu accessible dans le domaine public (soit 20 ans après la date du dépôt du brevet et non pas à compter de la date de la mise sur le marché). Les médicaments génériques présentent normalement les mêmes compositions quantitatives et qualitatives en principe actif que les médicaments originaux. Quoi qu’il en soit, il faut toujours faire preuve de grande vigilance pendant les achats des médicaments, car même les génériques ne sont pas épargnés par le phénomène de falsification et de contrefaçon.