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Pourquoi consulter un ostéopathe ?

L’ostéopathie est une pratique traditionnelle. Elle a connu le jour il y a des lustres mais ce n’est que récemment qu’on lui a donné le nom d’ostéopathie. C’est une thérapie exclusivement manuelle permettant de remettre du mouvement dans les tissus, articulations mais aussi les organes.

C’est une thérapie complémentaire aidant les personnes à traiter des douleurs et des troubles entrant dans le champ d’action de cette médecine. Nombreux sont les personnes qui trouvent du soulagement avec l’ostéopathie.

Une amélioration du bien-être

L’avantage avec l’ostéopathie c’est qu’elle est utilisée autant comme traitement que prévention. Dans tous les cas le but étant d’améliorer le bien-être. Elle permet ainsi au corps de s’autoréguler. Mais pour arriver à ce stade il faut passer par un ostéopathe.

Un ostéopathe disponible peut être facilement contacté dans les sites des fédérations. De nombreux accidents peuvent détériorer le système musculo-squelettique. Des douleurs peuvent ainsi apparaitre et causer des problèmes à la personne concernée.

En prévention, l’ostéopathie est très utilisée par les athlètes de haut niveau. Cela les aide à de meilleurs préparatifs et éviter le pire. L’ostéopathie améliore aussi le bien-être en accompagnement. C’est le cas par exemple des femmes enceintes. Le but est de calmer les douleurs musculaires et squelettiques. Elle peut aussi apaiser d’autres maux comme la migraine ou encore les vertiges.

La formation et la loi

Pour pouvoir exercer cette discipline, il faut passer et obtenir un diplôme d’ostéopathe (DO). La formation, de qualité, se prépare sur 5 ans après le bac dans un établissement agréé par l’État et le ministère de la Santé. La liste des écoles agréées est consultable sur le site du SFO, ou Syndicat Français des Ostéopathes.

La loi encadre strictement ces études. La formation, suivie dans une école agréée, se compose de 4860 heures comprenant 7 domaines d’enseignement, 1500 heures de pratique clinique ainsi qu’un mémoire de fin d’études. La pratique clinique ostéopathique passe par trois phases : observation, apprentissage progressif et acquisition en cinquième année d’une pratique autonome, avec la réalisation de manipulations.

Les étudiants formés à d’autres métiers de la santé peuvent bénéficier de dispenses. La durée de l’enseignement dépend alors de la profession d’origine :

2300 heures de formation pour les infirmiers et les pédicures-podologues ;

1900 heures de formation pour les sages-femmes et les masseurs-kinésithérapeutes ;

800 heures de formation pour les médecins

Seuls les suivis complets du cursus et l’obtention du diplôme permettent à un praticien de se prévaloir du titre d’ostéopathe.

Les patients pris en charge

Enfant ou adulte, femme enceinte, les pratiques ostéopathiques peuvent intéresser de nombreux patients. Dans le cas d’une grossesse ou de problèmes particuliers, vous pouvez demander l’avis de votre médecin avant de réserver une première séance dans votre agenda.
Non conventionnelle, l’ostéopathie n’est pas adéquate pour les cas de maladies graves. Elle prodigue toutefois dans de nombreuses situations un mieux-être, sur avis médical et en complément de soins médicaux et/ou d’un traitement conventionnel.

Les ostéopathes se servent du toucher et de la manipulation du système musculo-squelettique pour rétablir ou améliorer la mobilité, l’équilibre et favoriser le bien-être.

Les techniques utilisées en ostéopathie

L’ostéopathie est référencée comme la thérapie complémentaire pour les maux de dos, bien que sa pratique s’étende à d’autres parties du corps. L’un des fondements de l’ostéopathie est que la prospérité du corps humain dépend du bon fonctionnement de l’appareil musculo-squelettique, c’est-à-dire les tissus musculaires, le squelette osseux, ou encore les ligaments.

Sa pratique est basée sur un maniement des structures osseuses et musculaires. L’ostéopathie part du principe que la fonction et la structure sont liées. En réalité, les organes du corps sont soutenus et protégés par la structure musculo-squelettique.

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